mercredi 15 mai 2013

Quel avenir pour la boulangerie artisanale ?


Fête nationale du pain, demain, le 16 mai, nous célébrons également Saint Honoré, le patron des boulangers. Cette journée de fête célèbre le travail des céréaliers, des meuniers et des boulangers qui maintiennent la tradition du pain français. 

Saint Honoré, évêque mort le 16 mai en l'an 600, est le saint patron depuis qu'au XVème siècle, à Paris, des boulangers et pâtissiers décidèrent de créer une confrérie, dans une chapelle lui étant dédiée. Les modalités de la fête varient, en fonction des époques et les associations professionnelles: messe, procession, animations, repas ou bal. Par exemple, chaque année, à la cathédrale Notre-Dame de Paris, une messe est dite par l'évêque. 

Mais l'histoire du pain est bien plus ancienne que Saint Honoré. Elle a débuté 8000 ans avant notre ère, dans le berceau de l'agriculture. L'évolution des outils a d'ailleurs permis une amélioration continuelle de sa qualité. 

Aujourd'hui, le pain fait partie intégrante de la culture gastronomique française et 97% des français déclarent manger du pain tous les jours. La profession est donc tournée vers l'avenir et bénéficie même d'un véritable regain d'intérêt. 

De grandes chaînes se lancent dans les boulangeries dites "artisanales" et créent une rude concurrence aux petits artisans. Mais si on regarde de près, est-ce qu'on peut encore vraiment parler d'artisanat ? 

"Offre promotionnelles "agressives", prix serrés, qualité du pain ciblée, implantation en périphérie urbaine, sur les zones commerciales ou sur des axes passants", ces enseignes ont bien compris que la tendance est au snacking rapide et pas cher. Pour se faire une place au soleil, ces concepts artisanaux engagent en effet des boulangers et ont un beau four à pain (bien visible) pour produire le pain, mais ils produisent pour la plupart en gros la viennoiserie, la pâtisserie, le traiteur et certains pains spéciaux (c'est de l'industriel donc). La promotion se fait à coup de marketing et de merchandising, pour se faire une place. Le marque faisant souvent foi, "l'appellation boulangerie a ainsi perdu de son prestige et de son pouvoir de démarcation". Pour découvrir la suite de l'article, voir l'excellent article dans Toque Magazine, par ici

Alors, quel avenir pour la boulangerie artisanale ? Se différencier avec un label, une appellation, du marketing ? Ou pour survivre faut-il adhérer aux enseignes ou se différencier avec un service clientèle ? C'est le produit qui va faire la différence ou le porte-monnaie des clients ? Le débat et le sujet sont vastes, mais le méritent, au nom du bon pain traditionnel et des (vrais) artisans. 


Ces chaînes de boulangeries qui montent
Exemples d’enseignes avec leur nombre de points de vente approximatif (en France) et leur implantation principale (en zone urbaine, département, région). Par ordre alphabétique
● Ange (F. Bultel), 20 points de vente (France).
● Bon’heur de pains (S. Vaille), 6 points de vente (France).
● Caput (S. Caput), 9 points de vente (Dpt. 70).
● Emile Bec (D. Blin), 30 points de vente (PACA).
● Eric Kayser, 20 points de vente (Paris).
● La Mie de pain (S. Castel), 9 points de vente (Midi-Pyrénées).
● Le Fournil des Provinces (G. Pérez), 9 points de vente (Brest).
● Le Grenier à pain (M. Galloyer), 30 points de vente (France).
● Le Quartier du pain (F. Lalos), 5 points de vente (Paris).
● Louise (F. Brélivet), 6 points de vente (Dpt. 59+60).
● Marie Blachère (B. Blachère), 180 points de vente (France).
● Moulin du Païou (C. Le Bihan), 29 points de vente (France).
● Pâte à choux (P. Picca), 6 points de vente (Dpt. 69+71).
● Paul (F. Holder), 300 points de vente (France).
● Pétrin Ribeïrou (P. Séguy), 60 points de vente (France).
● Poulaillon (M. Poulaillon), 25 points de vente (Alsace).
● Wilson (P. Riclin), 10 points de vente (Alsace).


Ensuite, comme c'est la semaine du pain, pour terminer sur une petite note rigolote, découvrez ce tumblr, où la baguette fait son show (vue dans Zeste magazine), par ici

En vous souhaitant une très belle semaine du pain





Source: La Toque magazine, site agriculture gouvernement français

mardi 7 mai 2013

10 destinations de vacances sans un fast-food McDonalds


Alors que les vacances d'été approchent à grand pas (si la météo veut bien nous faire rêver un peu), voici un petit tour des destinations qui ne proposent pas ou plus de fast-food McDonalds. Une bonne raison supplémentaire pour découvrir ces destinations !!

Le Vietnam. La street-food y est roi, avec des vendeurs de rue qui proposent notamment la fameuse soupe Phô. A base de bouillon, de poulet ou de boeuf, avec des légumes et des vermicelles, elle sera différente selon les régions et les villes. 

La Barbade. Une succursale avait ouvert en juin 1996, avant de fermer les portes 6 mois plus tard. Les habitants (les Bajans) ont nettement préféré la cuisine locale, riche en poisson et fruits frais. Les locaux fréquentent les snackette (snack-bar caribéen) et les fish fry (fish&chips, frites et coleslaw). Les touristes aiment se rendre dans les restaurants spécialisés en poissons au bord de la mer. 

Le Groenland. Avec 56'370 habitants au 1er janvier 2013, les calculs étaient rapidement faits, ouvrir un McDonalds ne serait pas rentable. Les locaux se délectent donc de la cuisine locale. La viande de phoque et de baleine est la base de la nourriture des Inuits. Vous y trouverez également des crevettes, de la viande de renne (le caribou) et du boeuf musqué, ainsi que d'autres poissons. 

L'Islande. Un pays fière de ses origines, mais qui avait pourtant ouvert ses portes en 1993 à McDonald's. Les 3 restaurants ont dû fermer en 2009, suite à la crise économique et l'effondrement de la couronne islandaise. Importer de la viande (d'Allemagne notamment), devenait trop couteux. Espérons que maintenant que l'économie se porte mieux, ils protègeront leur cuisine locale, riche en poissons, agneau et produits laitiers. 

Les Seychelles. Le paradis tropical et culinaire, avec une cuisine riche en poissons et fruits frais. 

Le Vatican. Et oui, un petit pays, mais bondé de touristes. Pourtant, McDonalds n'y a pas reçu la grâce, mais que Dieu nous protège, vous y trouverez une cuisine bien entendu d'inspiration italienne et romaine.

Le Népal. Mc'Donalds aurait sans doute beaucoup aimé y planter le restaurant le plus haut du monde, mais tant pis pour eux et tant mieux pour les habitants. Principalement végétarien, vous y trouverez de nombreux plats à base de riz et de lentilles. 

La Bolivie, en raison des revenues trop faibles par habitant. En Bolivie vous pourrez déguster de nombreux plats locaux, avec un gouvernement qui se bat pour sa cuisine locale et l'exporte volontiers, à base de céréales et de piment notamment. 

L'Iran. Avec une cuisine diversifiée, riche en plats mijotés à base de viande et de légumes, les plats sont accompagnés par du riz et du pain local. McDonalds ne s'y est pas implanté, à cause d'une forte intervention gouvernementale et le faible revenue par habitant. Ceci est également valable en Birmanie

Dernièrement, après des années de protection gouvernementale, la Tunisie va bientôt accueillir son premier McDonalds...  

Les voyages sont toujours une excellente occasion de partir à la découverte de la cuisine locale, alors quel que soit la destination que vous choissisez, faites honneur au pays et découvrez la culture gourmande du pays.  Cet été, nous partirons à la découverte de la cuisine norvégienne, miam... 

En vous souhaitant une excellente semaine gourmande et pour cet été, plein de belles découvertes gourmandes

lundi 29 avril 2013

Baby & me d'Evian, le succès d'une publicité vidéo




Après les bébés nageurs et les bébés rollers, les bébés d'Evian sont de retour !! Voici les bébés danseurs, Baby & Me. En espace de quelques jours seulement, le clip cartonne et dépasse déjà les 40 millons de vue sur Youtube. 

Certes "Baby & me" est encore loin du "Gentleman de Psy", mais c'est un chiffre impressionnant et prometteur selon Rémi Babinet, président et fondacteur de BETC, l'agence de pub à l'origine de ce clip. BETC peut même se vanter de n'avoir acheté que peu d'espaces publicitaires. Autre preuve du succès, le clip a été déjà parodié avec François Hollande et même accusé de plagiat !!

La force de cette publicité réside surtout dans le fait que, le produit en soi, l'eau, est absolument transparente. Créer un message fort autour de cela, est un coup de génie. Réussir à dépasser le produit basique et créer une émotion, le fameux "vivons jeune". 

Un joli coup de pub donc pour Evian, qui profite de la puissance du marketing virale. Mais kesako le marketing virale et pourquoi est-ce si puissant ? Et surtout, comment pourrait-on l'utiliser autrement ? En résumé, les formats vidéos ont un plus grand impact en terme de mémorisation pure du message, comparé par exemple aux autres médias comme la radio ou encore la presse écrite. L'intérêt est donc de créer une publicité vidéo, introduite sur les réseaux sociaux et qui sera ensuite partagée à la vitesse de l'éclair.  

Rêvons un peu, en ce début de semaine, si le marketing virale pourrait également être appliqué dans les messages de prévention alimentaire ? Créons des vidéos rigolotes, qui les gens pourraient se transmettre !! Surtout pour les enfants, porteurs d'espoir pour le futur et qui se débrouillent très bien et de plus en plus jeune avec la technologie. 

En vous souhaitant une excellente semaine gourmande




crédit photo et vidéo: Evian - Danone






jeudi 18 avril 2013

Pop-corn VS gastronomie, ou l'importance de la vue dans la perception du goût


Face à la rude concurrence des multiples écrans personnels (télévisions grand écran, smartphones, tablettes etc.), les salles de cinéma doivent être inventifs pour survivre à la crise qui frappe également à leur porte. 

Et une des stratégies serait de troquer le pop-corn contre un repas gastronomique, servi dans une salle de cinéma tout en visionnant le film, selon Ross Melnick, de l'Université de Santa-Barbara. 

L'objectif est de faire vivre aux clients une expérience unique, grande tendance dans le secteur du service et des loisirs. Le client vit, dans un seul endroit, plusieurs bons moments, avec des souvenirs inoubliables à la clé. 

A Genève, l'Astor Film Lounge, ouvert fin 2010, proposait un service cinq étoiles: voiturier, cocktail d'accueil, fauteuils en cuir inclinables et caviar. Mais le succès ne fût pas au rendez-vous et la salle a fermé il y a environ une année. 

Alors que le concept rencontre un grand succès aux USA, l'Europe tente timidement sa chance. Mais troquer le pop-corn contre un repas gastronomique dans les salles de cinéma en Europe, est-ce que cela serait une bonne idée ? Premièrement, nous n'avons pas le même culture culinaire. Le concept serait assez fun/nouveau au début, mais deviendrait vite ennuyeux.  

Ensuite, savourer un repas, du simple sandwich au repas gastronomique, met tous nos sens en éveil. Est-ce qu'une salle de cinéma, obscure par définition, serait le bon endroit ? La vue est un des sens le plus sollicité, car stimulé par la présentation du repas et aussi par l'environnement. D'ailleurs, les professionnels du marketing l'ont bien compris. 

La vue nous renseigne sur l'aspect, la forme et la couleur des aliments, ce qui nous permet d'anticiper leur goût et influence notre désir d'y goûter. La vue serait un sens dominant, car il nous met également en condition pour déguster. Le fameux test du sirop le démontre: des testeurs doivent déguster du sirop à la menthe. Un des verres contient un colorant vert, ce qui renforce la couleur du sirop. Les testeurs affirment que c'est le verre le plus coloré, qui contient le plus de menthe, alors que les quantités de sirop servies sont égales. La vue contribue donc largement à la perception du goût et donc à la véritable expérience unique, qui est la dégustation du repas. 

Visionner un film en dégustant un repas, gastronomique de surcroît, serait un sacrilège. D'ailleurs, tout comme manger son repas devant la télé ou l'ordinateur... De plus en plus, nous parlons de la qualité des aliments, mais moins l'environnement dans lequel nous consommons.

Nous verrons si les classiques pop-corns seront remplacés par du foie gras et du caviar en Europe, mais d'ici là, nous pouvons déjà influencer l'environnement dans lequel nous dégustons nos repas. Pour le plaisir et par amour du goût !! 

En vous souhaitant une excellente semaine gourmande


sources: Libération, agrobiosciences.org


mercredi 27 mars 2013

La couleur des oeufs


Est-ce que les poules noires pondent des oeufs noirs ? Et les poules blanches des oeufs blancs ? Ou est-ce que les poules mangent des graines de couleurs différentes ? 

Que nenni !! Bien que le mythe populaire serait le plus simple à retenir, la réponse est bien plus variée que cela. En effet, la nourriture de la poule a bien une influence sur la couleur du jaune, mais elle ne joue aucun rôle dans la couleur de la coquille. 

Principalement, c'est la race de la poule qui va déterminer la couleur. Plus précisément, c'est la race de la poule qui va déterminer la couleur de l'oreillon (les lobes d'oreilles) et c'est la couleur de l'oreillon qui va déterminer la couleur de la coquille de l'oeuf. Ces lobes d'oreilles, les oreillons, sont soit cachés par les plumes, soit sont situés sur la tête de la poule. Donc, les poules avec des oreillons blancs pondront des oeufs blancs, ce qui représente la majorité des oeufs. Cependant, il existe quelques exceptions, dû à des croisement de races. Pour résumer, la couleur des oeufs dépend de la race de la poule et plus précisément, de la génétique de la poule. 

Qui sait dans le futur, avec tous ces OGM, on pourra créer de toutes pièces une poule aux oeufs d'or ? Ce qui donc le fond, correspond bien à la moralité de la fable. A force d'en vouloir toujours plus... 

Dans tous les cas, la couleur de la coquille ne modifie en rien la qualité de l'oeuf et sur ce, je vous souhaite de très belles fêtes de Pâques et plein de bons oeufs frais du fermier :-)) 


crédit photo: Larousse


mardi 12 mars 2013

Quand la First Lady se déhanche ou la prévention ludique


Quand la "mom-in-chief" des Etats-Unis a réussit à enflammer Youtube avec sa petite danse de deux minutes (visionnée plus de 15 millions de fois en deux jours), elle a laissé perplexe les commentateurs de Washington et les adversaires politiques n'ont pas hésité à la critiquer. 

Alors certes, on peut se demander ce qui a poussé l'épouse du Président a se trémousser ainsi à la télévision, mais surtout, on peut la féliciter !! Car, en espace de deux minutes Madame Obama a réussit à en faire davantage pour sa campagne "Let's Move", que les multiples discours des spécialistes. 

Elle a également entamé une tournée dans les USA autour du même thème, dont dans le Mississippi, un des états le plus touché par la pandémie de l'obésité. 

Et il n'y pas que Michelle Obama qui bouge, la loi aux Etats-Unis oblige désormais les cantines scolaires à cuisiner des plats plus sains. Bien sûr, l'industrie alimentaire est davantage sur la défensive, mais Wal-Mart s'est déjà engagé à réduire de 25% le contenu en sel et de 10% le contenu en sucre. 

Face à ces Mastodontes, dont on connaît la pression et l'importance financière, ceci est déjà un bon début. 

Mais surtout, au lieu de critiquer une personne qui souhaite utiliser son image pour faire bouger les choses, et les gens, je dirais que l'on peut lui tirer notre chapeau et surtout, réfléchir à nos modes de prévention dans le domaine alimentaire. Car le message des fameux 5 fruits et légumes par jour ont souvent un effet culpabilisant et pas attirant. 

Dans les ateliers de cuisine avec les enfants, nous partons à la découverte de la cuisine en s'amusant. Les P'tits Chefs apprennent à choisir les bons produits, à les préparer, à les découper, à les cuire. Ils apprennent à reconnaître chaque ingrédient, en le touchant, en le sentant, en le regardant, à utiliser les ustensiles, des termes culinaires… Egalement, dans le cours, nous passons en revue l’organisation, la sécurité et la propreté, toujours de manière ludique et pédagogique. Pour le plaisir de cuisiner et de découvrir. 

Et je suis convaincue que c'est en amusant, que l'on peut faire passer de forts messages. Donc merci à la First Lady, pour son intervention rythmée !! 

En vous souhaitant une excellente semaine gourmande




mercredi 6 mars 2013

Le livre qui donne la frite



Alors, les frites sont belges ou françaises ? Dans le génialissime livre "Le livre des frites", nous découvrons les origines belges et aussi les origines françaises des pommes frites. Présentée avec élégance et pertinence, l'auteur nous livre les deux versions, passionnantes. 

On découvre notamment, que M. Fritz, forain, a permis la popularisation des frites en Belgique et a introduit les baraques à frites en Belgique. Le terme baraque viendrait d'ailleurs du terme barak en wallon, qui signifie construction précaire. Les marchands de rue étaient très présents à la Belle Epoque (on n'a rien inventé, avec nos food-trucks :-) et dans le Nord, avec la culture de la pommes de terre très présente, gagnaient le Nord. 

En France, la première friture aurait eu lieu sous l'un des plus anciens ponts de paris, le Pont-Neuf, lors de la révolution française. Malgré le grand travail d'Antoine Parmentier, la pomme de terre était destinée aux plus pauvres, car mal-aimée. Il a fallut attendre le milieu du XIX siècle pour que la bourgeoisie l'invite à sa table. 

Quel que soit son origine, on aime tous les frites !! Et justement, il y a en pour tous les goûts dans "Le livre des frites". En plus de son design, qui m'a attiré dans le rayon livre, j'ai adoré les recettes variées et les astuces pratiques. Un grand coup de coeur gourmand pour ce livre, que je n'ai pas lu, mais dévoré. A cette sauce, j'en redemande tous les jours...   

Avec la friteuse Seb, tant vanté par Oprah Winfrey et le livre des frutes, il y a de quoi avoir la frite !! 
   
Extrait du livre par l'éditeur: 
"Plat emblématique de l'histoire culinaire de notre pays, symbole de gourmandise de notre enfance, saveurs révélatrices d'une mode de cuisson chimiquement étonnante... 

Les frites est un des seuls plats au monde qui fait autant l'unanimité autour d'une table. Petits ou grands, français, belge, anglais, américain ou autre... Tout le monde connaît, aime et mange des frites depuis des décennies ! 

Des traditionnelles comme les "pommes Pont Neuf" ou les "chips à l'anglaise" aux plus tendances comme les frites ultra-croustillantes ou sucrées en passant par les créatives comme les frites de comté ou de carottes... "Le grand Livre des frites" rassemble pas moins de 30 recettes gourmandes réalisées à base de pommes de terre mais aussi de légumes, de fruits, de fruits ou même de fromage. 

Retrouvez aussi tous les conseils techniques pour bien choisir votre huile de cuisson ainsi que les bons outils: même sans friteuse on peut réaliser de bonnes frites maison ! 

Sans oublier, bien entendu, les astuces pour concocter les délicieuses sauces qui accompagnent nos petits bâtonnets de pomme de terre: du ketchup à la sauce frites en passant par la classique sauce belge aux oignons... Vous oserez les réaliser vous-même !" 


En vous souhaitant une belle semaine gourmande

vendredi 22 février 2013

La fraude de la viande de cheval, une nouvelle ère de consommation qui débute ?


L'Europe entier, voir même le reste du monde, crie au scandale avec la fraude de la viande de cheval camouflée en boeuf dans les plats cuisinés. Les réactions fusent de partout et la presse se donne à coeur joie pour nous relater les moindres petits détails de l'enquête policière. Mais soyons francs, comme le mentionnait "La semaine du goût Suisse" dans un tweet: "La findusation du monde n'est pas une faim en soi. Elle se dépasse par la cuisine locale au quotidien". 

Et oui, au risque de choquer, mais comme dans tout, il y a du bon dans cette fraude. La cuisine locale au quotidien !! Rien de tel pour redonner vie à nos papilles aux aguets d'une bonne viande. La première chose à faire ? Trouver la perle rare de boucher, qui hache la bonne viande devant vous. Pourtant, la viande hachée et plus particulièrement, la consommation de viande a beaucoup évolué au fil des siècles, pour arriver peut-être maintenant au bout d'un mode de consommation ? 

"Depuis le Moyen Age, tout ce qui est haché à toujours effrayé", mentionne Madeline Ferrières, spécialiste de l'histoire de l'alimentation et auteure, hier dans Libération. "Le scandale des lasagnes au cheval est un problème culturel, pas sanitaire. L'appellation officielle de minerai pour ces morceaux de viande sous vide, agglomérés et surgelés, est le signe qu'on arrive au bout d'un mouvement de consommation moderne (consommer de la viande sans vouloir savoir que derrière il y avait un animal)."

Alors, comment sera notre nouveau mode de consommation de viande ? Difficile de se retrouver dans les différentes offres, à savoir si c'est du lard ou du cochon ? 

Carlo Crisci, couronné de deux étoiles au Guide Michelin suisse et élu meilleur chef de cuisine de Suisse romande 2012/2013, nous livre ses petits secrets dans la Tribune de Genève: 

"Il est impossible d'avoir des aliments de qualité quand ceux-ci sont distribués à l'échelle de cheval surgelée"

"Il faut revenir aux produits de proximité et à petite échelle. Pourquoi acheter de la viande de cheval roumain, quand on en trouve de la région chez le boucher?"

"Et au restaurant ? Dans les restos qui proposent un steak à bas prix ou une trentaine de plats à choix, vous pouvez être sûrs que les cuisiniers servent de la viande à bas prix, surgelée ou des mets qui sont déjà préconditionnés. Ce n'est pas possible autrement financièrement" "

"Une solution ? Travailler avec des produits meilleur marché mais de manière créative". 

"Ennemi du surgelé. Impossible de vérifier l'état d'une viande ou du poisson quand il sont congelés".

"Et le prix alors ? Il faut mieux manger moins de viande, peut-être une fois par semaine seulement mais alors une pièce de qualité. Au final, ce n'est pas plus cher, et en plus vous mangez mieux."

"Des courses en petites quantités. Pour ne pas faire des courses tous les jours, il suffit de cuisiner certains jours des produits secs, comme des pâtes ou du riz, en les préparant avec des légumes de saison qui se gardent. Et de manger de la viande ou du poisson le jour où on en achète". 

Voilà le meilleur antidote au scandale alimentaire qui sévit ! Et qui sait, une nouvelle ère de consommation qui débute... 

En vous souhaitant une magnifique fin de semaine gourmande


Sources: TDG, Libération, Semaine Goût suisse
Crédit photo: Centpapiers

mercredi 13 février 2013

Caketoyz, les nouveaux gâteaux-jouets


Stars du dernier Sirha à Lyon, à l'exposition Food Design, les Caketoyz ont fait briller les yeux gourmands et rêver l'enfant en nous. Voilà sans doute le secret des ces petits gâteaux, mi-jouet et mi-pâtisserie. 

Ces oeuvres d'art sucrées, sont la signature des plus grands pâtissiers et créateurs de mode et du design, dont Philippe Rigollot, Christophe Adam ou encore Agatha Ruiz de la Prada.  

Le concept ? Chaque Caketoyz dispose d'un socle (les pieds du Caketoyz) et avec deux demi-sphères, le créateur imagine le haut du corps et de la tête. Les matériaux utilisés ? Les grands classiques de la pâtisserie: génoises, feuilletages, pâte à chou (le chou-chou), bavaroises, purs crus de cacao etc. Ce sont des Monsieurs-Madames sucrés, un peu Kawaii sur les bords. 

Le précepte ? Vous pouvez jouer avec la nourriture, carte blanche aux créateurs et libre cours à leur créativité. Légère déception pourtant pour les gourmands, les Caketoyz sont à dévorer des yeux seulement, car précieusement exposés en vitrine. 

Alors, sommes nous ici face à une nouvelle future tendance de la pâtisserie ? Certes, nous sommes passés par l'engouement des Cupcakes (beau, mais pas très bon à manger, avec toute cette pâte à sucre & cie), qui régresse d'ailleurs gentiment. Ensuite, il y a eu la folie des macarons (tout mignon et tout bon), ainsi que les éclairs qui font leur grand come-back sur le devant de la scène. 

L'atout des ces petits gâteaux-jouets, c'est que vous pouvez laisser libre cours à votre créativité. Mais surtout, vous pouvez utiliser les fondamentaux de la pâtisserie, dont la pâte à chou, qui ne manquera pas de nous surprendre dans le futur, gonflée à bloc, revue et retravaillée par les pâtissiers. Alors, Caketoyz ou pas, vive la pâtisserie sublimée, sous toutes ses formes et ses coutures !! 

En attendant, si le sujet vous passionne, ce printemps sortira un livre éponyme, écrit par Emmanuel Chevalier et Matthieu Cellard, aux éditions PCB. 

Je vous souhaite une magnifique semaine gourmande



Crédit photo: Sirha













lundi 4 février 2013

Audacieuse, la saison 4 Top Chef


A nos télécommandes, Top Chef est de retour !! Ce soir, sur M6 débute la saison 4, audacieuse d'un point de vue gastronomique. Au menu: boîtes de thon, céréales pour enfants, oeuf ou surimi. Pas très glamour ces produits allez-vous me dire... Mais vu les exigences des grands chefs du jury, les 16 candidats vont sans doute nous sublimer ces produits du quotidien. La cuisine doit faire rêver ? Oui, mais l'un n'empêche pas l'autre et surtout en période de crise, le concept est bienvenu. Dans tous les cas, les candidats vont encore davantage devoir faire preuve de créativité. 

La nouvelle saison met également l'accent sur la gestion intelligente des denrées alimentaires, car tout va devoir être utilisé, même les épluchures. Un exemple à suivre dans notre quotidien. D'ailleurs, les denrées sont rationalisées et tout ce qui n'est pas utilisé par les candidats est ensuite donné à des associations caritatives. Et après l'émission Capital d'hier soir, sur le gaspillage alimentaire, j'y suis encore plus sensible. Un excellent point supplémentaire.   

Avec les quatre fidèles membres du jury, cette saison nous réserve à nouveau des endroits originaux pour la réalisation des épreuves: un bal musette, un théâtre, le stade de France, Disneyland Paris... 

Avec toutes ces bonnes nouvelles, je sais que les nuits après l'émission, je serai à nouveau insomniaque, tellement cette créativité me donne envie illico-presto d'aller cuisiner et de tester des recettes... 

En vous souhaitant une excellente semaine gourmande  


Crédit photo: M6
Sources: M6, tv-guide

mercredi 30 janvier 2013

Quand l'éclair détrônera le cupake


Un coup de foudre culinaire !! C'est ainsi que l'on peut nommer la passion de Christophe Adam pour les éclairs. L'ancien pâtissier star de la maison Fauchon a ouvert récemment sa boutique spécialement dédiée à cette pâtisserie. Mais pas seulement Christope Adam se passionne pour cette pâtisserie, aussi délicate que douce. Véritable symbole du patrimoine culinaire français, l'éclair est maintenant sur le devant de la scène pâtisserie et est en voie de détrôner le cupcake. 

L'éclair n'est pourtant pas une invention récente. La plus ancienne mention le fait apparaître dans la région lyonnaise vers 1850. C'est surtout Antonin Carême, un des plus grands noms de l'histoire de la pâtisserie, qui a perfectionné et mis au point de nombreuses inventions autour de la pâte à choux, notamment les profiteroles et les duchesses, l'ancêtre de l'éclair. La duchesse est une pâte à choux étirée en forme de doigt et fourrée avec une marmelade d'abricots ou une crème pâtissière au chocolat ou au café. Mais d'où vient alors ce nom d'éclair ? L'on ignore l'origine, qui serait une plaisanterie de pâtissier, qui trouvait que cette délicieuse pâtisserie se mangeait en un éclair. D'autres évoquent encore la brillance de son glaçage ou encore sa forme, comme un éclair. 

L'éclair a ensuite traversé les siècles et sa recette traditionnelle se modernise. En jouant sur les saveurs et les couleurs, l'éclair permet une créativité sans limites aux pâtissiers. 

Justement, la maison Fauchon est célèbre pour ses délicieux et magnifiques éclairs. A cette adresse prestigieuse, viennent se rajouter deux nouvelles boutiques spécialement dédiées à cette pâtisserie, dont l'Eclair de Génie de Christope Adam et L'Atelier de l'éclair, à Paris. 

La vogue de l'éclair n'est donc pas nouvelle, mais l'engouement des derniers temps l'est. Un nouveau buzz gourmand, une tendance éclair, prêt à détrôner le cupcake américain ou le grand classique macaron ? Christophe Adam résume ainsi la situation: "en proposant une gamme resserrée, je veux travailler le goût, plutôt que de faire du buzz. Je veux que les gens reviennent parce que c'est bon, insiste-t-il". C'est exactement pour cette raison, que la tendance du cucpake finira par s'atténuer (pas dans nos moeurs culinaires) et que le macaron, sans doute, restera fidèle au rendez-vous, avec l'éclair. Et qui sait, d'autres pâtisserie françaises suivront. Allez, le Saint-Honoré ?? Pourvu que le goût soit au rendez-vous, la passion du métier et le respect des traditions culinaires. C'est cela le futur. 

En vous souhaitant une excellente journée gourmande




Crédit photo: zcommezérah blog
Sources: tf1 news, l'encyclopédie de la pâtisserie, plurielles.fr, lemonde, madamefigaro, femmeactuelle, wikipedia, boulangerie.net



mercredi 23 janvier 2013

Un fameux filet de lait


En voyant le tableau La Laitière de Jan Vermeer, vous pensez sans doute aux glaces, crème au chocolat, yaourts et autres délices frais... Véritable icône de de la marque de desserts La Laitière Nestlé, elle a connu sa petite évolution au fil des années et elle était même précurseur dans son domaine !!  

Nous sommes en 1973, l'entreprise Chambourcy se lance dans les yaourts au lait entier en pot de verre. Un défi dans un marché qui propose uniquement du yaourt nature conditionné en pot de carton ou de plastique, avec du lait écrémé. Une fois le contenant choisi, il fallait aussi donner un nom au yaourt. Ce fût La Laitière, un nom découvert dans le catalogue des marques de Nestlé, qui remontait aux années 1870, commercialisant du lait concentré sous le nom de Milkmaid ou Milchmäddchen. 

Le yaourt La Laitière rencontre alors un grand succès et rapidement, la marque assoit sa notoriété, dans un marché où le verre est symbole de tradition et supplante carrément le carton. L'heure était (déjà!!) au retour à la nature, au produit sain, authentique, fait à l'ancienne. La création publicitaire fût confié à une agence de communication qui était à la recherche d'une peinture dans un ouvrage d'art pour représenter la marque, ce qui était courant à l'époque. C'est grâce au regard visionnaire d'une secrétaire, qui lorsque l'équipe recherchait la perle rare, passant dans le bureau, met le doigt sur le fameux tableau La Laitière de Jan Vermeer. 

Le XVIIe siècle fût pour la Hollande un âge d'or, d'abondance. L'économie connait un développement sans précédent et Amsterdam s'affirme en tant que plaque tournante du commerce céréalier. Même les servantes étaient bien nourries, comme nous le montre le chef d'oeuvre du peintre hollandais Vermeer. La jeune femme porte des couleurs vives, la panière accrochée au mur menace de déborder et il y a du pain en abondance sur la table. Vermeer a ainsi présenté un monde où l'on mange à sa faim et où l'on manque de rien. Une radiographie de la toile avait révélé que l'artiste avait peint une carte, un objet de luxe à l'époque, sur le mur, avant de changer d'avis et de la recouvrir, rien ne devait détourner l'attention de la simplicité intimiste de la scène. 

Et que nous prépare alors La fameuse Laitière ? Glace, yaourt, crème au chocolat... Que nenni, elle prépare une soupe alors très appréciée des enfants: du lait sucré versé sur des bouts de pain sec!! 

En vous souhaitant une magnifique semaine gourmande



Sources: Cuisine de Saison, Prodimarques



lundi 14 janvier 2013

Objectif: zéro déchet en cuisine


Remplacer le maquillage par du poudre de cacao, apprendre à aimer l'eau du robinet, apporter ses bocaux et bouteilles vides au supermarché pour acheter en vrac. Voici quelques recettes que nous suggère Béa Johnson, cette française installée aux Etats-Unis, et devenue star depuis qu'elle raconte comme elle et sa petite famille vivent sans produire le moindre déchet !!

Cette fée des logis moderne et glamour, loin des clichés qui pourraient coller à la peau de la lutte contre le gaspillage, crée le buzz sur le web anglophone et dispense dans son blog "Zero Waste Home" ses conseils pour avoir zéro ordures, zéro poubelles. 

En ce mois des bonnes résolutions, je suis certaine que de ce success story à l'américaine, nous pouvons en prendre de la graine. Voici quelques conseils de Béa Johnson pour avoir zéro déchet en cuisine: 

1) Bienvenue aux articles qui peuvent remplacer les articles jetables (papier ménage, film alimentaire, papier aluminium, gobelets en plastique etc.). Echanger le papier ménage contre des torchons lavables, troquer l'emballage des sandwichs contre des torchons de cuisine.  

2) Acheter en vrac ou au comptoir, réutilisez vos sachets en plastique, introduisez les bocaux et bouteilles vides pour aller faire vos courses. Voir vidéo ci-dessous.

3) Si vous ne pouvez pas trouver les articles en vrac, trouvez un fournisseur (par exemple, apporter votre bocal vide au glacier, la bouteille vide au vigneron) ou faites le maison... (moutarde, sauce à salade, confitures, biscuits, tomates en boîte). 

4) Faites vos achats dans les marchés à la ferme. Ils reprendront vos boîtes à oeufs ou cartons à framboises. De plus, vos légumes et fruits, seront exempts de plastique et d'auto-collants. 

5) Apprenez à aimer l'eau du robinet. 

6) Préparez vos propres produits de nettoyage, avec du bicarbonate de soude, du citron ou du savon de Marseille.

7) Transformez votre poubelle en container à composte. 

8) Re-utilisez et inventez que faire avec les restes alimentaires. Retenez et cuisinez uniquement des recettes qui produisent zéro déchets. 

9) Investissez dans une cocotte-minute, vous diminuerez le temps de cuisson de moitié. 

10) Vous pouvez également, re-utilisez du papier pour faire votre liste de courses, utiliser l'eau de lavage de la salade pour arroser les plantes, ouvrir votre four en hiver après la fin de la cuisson (ce qui réduit la chaleur dans votre four et augmente la chaleur dans votre maison). 

A l'heure où les cantons romands en Suisse introduisent également la taxe poubelle (en plus des impôts poubelles annuels, nous devons utiliser uniquement des sacs poubelles taxés, c'est à dire payer CHF 2, = 1.65 euros, par sac poubelle à 35 litres), combinée aux très bonnes résolutions pour la nouvelle année, je vais tenter d'adopter une grande partie de ses astuces. Même si l'achat en vrac n'est pas encore courant en Europe, je suis convaincue que certaines idées peuvent être adaptées au contexte suisse et européen. Et vous, quelles sont vos bonnes résolutions pour lutter contre le gaspillage alimentaire en cuisine ? 



En vous souhaitant une magnifique semaine gourmande


Crédit photo et vidéo: sunset magazine, zerowastehome
Sources: zerowastehome, Le Temps


mercredi 9 janvier 2013

Que mangera-t-on en 2013 ?


Nul ne sait prédire le futur, pourtant quelques grandes têtes se sont penchées sur le contenu de nos assiettes en cette nouvelle année. Et cela s'annonce délicieux... 

Petit tour d'horizon des principales tendances alimentaires et des tendances en restauration pour 2013

Tendance 1: Les légumes, à l'unanimité. Les légumes opèrent depuis quelque temps un véritable come-back sur le devant de la scène culinaire et apparemment, on n'en est qu'au début. Présentations créatives et innovantes, légumes en dessert, cocktail de légumes, potager au restaurant, légumes d'hiver crus... 

Tendance 2: Développement durable, nous allons arrêter de gaspiller de la nourriture (enfin!!). Cette année fût un début, une prise de conscience, avec plusieurs événements, initiatives et excellents articles/livres. Je reviendrai vers vous à ce sujet la semaine prochaine.

Tendance 3: Les formats snacking, le retour du bon sens et des tailles adaptées, d'un point de vue nutrition. Même tendance pour la restauration, avec une demande pour des plats plus petits.  

Tendance 4: Les nouvelles sources de protéines. Il faut manger moins de viande, cela coûte cher, le poisson devient rare, mais alors vers quoi se tourner ? Cette année (et sans doute, dans les années à venir), on recherchera à remplacer la viande par d'autres sources de protéines. Burgers de tofu, noix et yaourts grecs, l'influence des autres cultures culinaires s'invitera, en guise de protéines, dans nos assiettes. 

Tendance 5: La cuisine sud-américaine continue sur sa lancée, comme la cuisine asiatique il y a quelques années. A nous la découverte de la cuisine, authentique et traditionnelle, du Pérou, le Mexique, le Chili, le Brésil. 

Tendance 6: Le fumage. La technique, ancestrale par ailleurs, du fumage n'est plus uniquement réservée à la viande. La crème fraîche, les légumes et autres, ont droit a cette technique de conservation et d'aromatisation des aliments. 

Tendance 7: La fermentation, autre technique de conservation ancestrale, sera la tendance chez les grands chefs en cette nouvelle année. René Redzepi l'utilise déjà, en fermentant notamment de l'orge et des prunes.

Tendance 8: La transparence, qui fabrique nos aliments et d'où proviennent-ils ? Non seulement, il y a une demande de transparence sur la provenance, mais on va encore plus loin. Qui est ce maraîcher et qu'est-ce qu'il peut m'apprendre ? Les chefs sont devenus des stars, est-ce le tour aux maraîchers ? Egalement, au supermarché, de grands efforts devront être faits, afin de satisfaire le client qui souhaite en savoir toujours davantage. Alors, les rayons made in France ou made in Suisse, c'est pour bientôt ? 

En vous souhaitant une magnifique semaine (et année) gourmande




Sources: NYTimes, Huffington Post food, hrimag, katerine rollet, e-marketing, sirha

vendredi 4 janvier 2013

La fièvre des fèves


La fève des rois, objet de convoitise des petits et grands gourmands. Mais saviez-vous que la fève est également l'objet de convoitise de fervents collectionneurs ? Que la fève a son véritable salon professionnel ? Que sa fabrication se révèle de l'artisanat ? 

La fève, légumineuse d'origine, était le symbole du bonheur et de la chance. Depuis l'antiquité, elle faisait partie des aliments offerts au cours des rites du mariage. Au temps des Romains, la fève permettait lors des Saturnales, d'élire le roi du festin ou d'un jour. La coutume de partager une galette ou une brioche le jour des Rois, remonterait au XIVe siècle. La fête des rois était également célébrée à la cour des Rois de France, qui tirait la fève avec les dames. Depuis le Moyen-Age, une fève ou un haricot était caché dans la pâte. La fête des rois était surtout l'occasion de boire. Le roi désigné par le sort, était salué par les chants "Le Roi boit", mais il était surtout obligé de payer la boisson. Certains préféraient donc avaler la fève, plutôt que devoir s'acquitter de leur dette. C'est pour cette raison, que les fèves en porcelaine ont vu le jour (car plus dur à avaler), vers 1782. 

La fête des Rois, Jacob Jordaens, 1640-45, Kunsthistorisches Museum Vienne

Depuis lors, la mode des fèves en porcelaine s'est implantée. A ce jour, les entreprises spécialisées créent des modèles originaux, représentant une production annuelle de 60'000 millions de fèves. 

Fève plate ou en 3D, fève gravée ou avec chromo, fève monochrome ou peinte à la main, fève mate ou émaillée, fève rehaussé d'or et/ou de platine, dans le petit atelier artisanal de l'entreprise Prime, elles sont une douzaine à s'affairer, pinceau à la main sur ces minuscules fèves en porcelaine. On se croirait un peu hors du temps, dans un atelier fondé il y a un, voire deux siècles, en France, non loin de la frontière Suisse. Pourtant, l'entreprise a été fondée en 1989, il y a donc seulement 24 ans et est désormais l'une des plus importantes entreprises de fabrication de fèves artisanales. Entreprise fondée suite à un licenciement, l'entrepreneur trouvait les fèves d'époque tellement tristes et fades, pas à la hauteur de l'allégresse liée à la fête de l'Epiphanie, qu'il s'est lancé. Aujourd'hui, l'entreprise produit annuellement 20 millions de fèves et a comme client notamment Fauchon. 

La fève est devenue un véritable objet de collection. Chaque année, le dimanche de l'épiphanie, se tient à Paris le Salon européen des collectionneurs de fèves, appelés les fabophiles. Les pièces uniques ont même été évaluées récemment à 1'500 Euros à l'Hôtel Drouot. 

Tous les ans, les collectionneurs passionnés s'arrachent les nouvelles créations de fèves des grands pâtissiers, ainsi que ceux signés par les grands créateurs de mode ou du luxe (Sonia Rykiel, Lacoste, Aston Martin). Décidément, rien n'est trop beau (et trop bon), pour notre galette des rois traditionnelle.  

En vous souhaitant une très bonne fête des rois gourmande



Sources: Noël histoires et traditions, Fêtes de Noël et Nouvel An, Le matin dimanche 01.03, Prime.fr
Crédit photo: lesmotsdesanges, Diana Schneider, Wikipedia

lundi 31 décembre 2012

Coutumes gourmandes du Nouvel-An autour du monde


Chaque pays aux quatre coins du monde célèbre le Nouvel An avec ses propres rites et traditions. Le point commun de cette célébration joyeuse ? On festoie en faisant ripaille !!  En route pour un tour du monde des festivités gourmandes: 

"Allemagne. Au réveillon, on mange une gülash supe, une soupe épaisse de morceaux de boeuf mélangés aux amandes ou choucroute et du schnaps (eau-de-vie). 

Italie. Le plat traditionnel du Nouvel-An est une spécialité de Modène, le zampone, à base de viande de porc hachée, cuite, bouillie avec de la couenne assaisonnée et aromatisée.

Espagne. Le 31 décembre, offrez du raisin. A minuit, on avale un grain par coup de cloche, tout en faisant un voeu. Sur la table aussi du poisson grillée et des douceurs en pâte d'amandes ou du nougat au miel. 

Pologne. Le Jour de l'An, on prépare une bigos, choucroute polonaise faite de chou, viande, assortiment de charcuterie, tomates, champignons, oignons, pruneaux secs et vin rouge. 

Bulgarie. On mange rituellement une dinde à la choucroute. 

Hongrie. Le repas du Nouvel-An est placé sous le signe de la prospérité avec un plat de lentilles. En gâteau, on mange le baijgli, gâteaux aux graines de pavot de Noël.

Danemark. Un poisson nappé de sauce moutarde et de bière sur la table du Réveillon. Aux douze coups de minuit, on frappe à la porte des amis pour offrir un petit cochon en pain d'épices. 

Finlande. On mange des galettes de renne fumé farcies de champignons en buvant du mousseux finlandais. 

Brésil. Un grand buffet de plats froids et de corbeilles de fruits exotique où trône le jambonneau caramélisé au manioc avec une salade de lentilles (signe de prospérité). 

Cuba. Un repas de fête avec comme met principal un porc rôti à la broche."

Les coutumes gourmandes autour du monde, sont extraites du chouette livre "Fêtes de Noël et Nouvel-An autour du monde" par Sophie Lougnuine: "L'idée est d'accueillir le plus joyeusement possible le Nouvel-An. C'est un grand jour de superstitions, où paroles, actes, rencontres, aliments sont des signes porte-bonheur".

Je vous souhaite donc un réveillon gourmand et festif. Et surtout, une BONNE ANNEE !! 



Source: Fêtes de Noël et Nouvel-An autour du monde, Le Matin Dimanche
Crédit photo: Etsy - monkeysalwayslook
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