lundi 19 mars 2012

Passion Macaron


Icône d’une époque gourmande, le macaron a trouvé sa place à la table des plus grands chefs, les pâtissiers rivalisent d’imagination pour créer des variantes les plus gourmandes et il se décline maintenant même en tabouret, porte-clés ou encore maquillage (voir article). Et comme cerise sur le macaron, demain nous fêtons la journée nationale du macaron, sous le signe de la gourmandise et de la solidarité !!


Le succès est tel que les cours de cuisine macarons sont complets à l'avance, de nouveaux livres sortent presque chaque jour et les magasins spécialisés fleurissent, dont les plus grands sont Pierre Hermé, Fauchon, Dalloyau et bien sûr Ladurée, qui vient de fêter ses 150 ans d’existence (voir article).

A la manière d'un bijou, les macarons sont emballés dans du papier de soie, de belles boîtes en carton épais et des sacs au papier glacé. Comme dans la mode, les macarons ont leurs collections éphémères, deux fois par année.


Le macaron, pâtisserie "haute couture", apparaissait déjà en Europe au Moyen Âge et c’est ensuite à la Renaissance, que Catherine de Médicis fait découvrir aux Français les "maccherone" italiens.

Graal des pâtissiers contemporains, le macaron permet une très grande créativité et les variations sont infinies. Composé de deux coques de meringue et fourré d’une ganache ou d’une crème au beurre parfumée, les grands chefs pâtissiers recherchent aujourd’hui la qualité des matières premières et les combinaisons aromatiques et gustatives.

Le petit macaron français ne se contente d’ailleurs plus d'un succès hexagonal et est devenu un véritable ambassadeur de la France dans le monde, avec des boutiques de New York à Tokyo en passant par Dubaï.

Boutique Pierre Hermé à Tokyo

Mais d’où vient cet engouement pour les macarons ? Surfant sur la tendance de la cuisine régressive, avec ces couleurs pimpantes et flashy, cette petite gourmandise est également un miroir de notre société : "Les macarons reflètent un comportement social de notre culture: les gens aiment goûter les produits de petit taille et très recherchés, note Stefan Fraenkel, observateur de tendances à la renommée Ecole hôtelière de Lausanne, en Suisse. Avec ce biscuit, le consommateur vit une découverte gustative. Egalement, ils font partie de ce que l’on pourrait qualifier de “luxe low-cost”, observe Stefan Fraenkel. Ils sont vendus dans de belles boîtes, dans un cadre soigné. Le consommateur acquiert un produit à haute valeur ajoutée à un prix abordable."

En vous souhaitant une magnifique journée gourmande de la pâtisserie haute couture


Crédit photo: Pierre Hermé, Ladurée
Sources: L'Hebdo, Le Point, Psychologies et Wikipedia


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